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Préparation gratuite du concours d'entrée d'aide soignant (école d'infirmière,ifsi, idfsi, dpas, deas) et actualité sanitaire des aides soignants

Les Troubles Névrotiques


Et encore un travail autonomne...



Névrose hysterique ou trouble conversif
Cette névrose se caractérise par la survenue de divers troubles somatiques transitoires ou durables mais sans lésions anatomo-cliniques sous-jacentes. Troubles appelés symptômes de conversion. Association de ces symptômes à des manifestations psychiques et à des perturbations de la personnalité.

- Symptômes de conversion :

> manifestations aiguës :

- Crises à la Charcot
- Crises d'agitation psycho-motrice / de nerfs
- Crises de "spasmophilie" ou tétaniforme
- Syncopes
- Crises d'allures convulsives / pseudo-épileptiques
- Crises extrapyramidales
- Modifications de la conscience
- Accès / états cataleptiques

> manifestations durables :

- Paralysies fonctionnelles / localisées / paradoxales
- Contractures et crampes
- Troubles de la sensibilité
- Troubles sensoriels

- Symptômes d'expression psychique :

- Troubles de la mémoire
- Inhibition intellectuelle
- Troubles de la vigilence
- Troubles de la sexualité
- Dépression

- Personnalité hystérique :

- Théâtralisme
- Tendance mythomaniaque
- Suggestibilité
- Hyperréactivité affective
- Dépendance affective et immaturité
- Erotisation de l'imaginaire
- Fixations orales et génitales



Névrose traumatique ou état de stress post traumatique :
Le TSPT découle selon le DSM-IV (American Psychiatric Association, 1994) de l'exposition à un événement traumatique qui provoque chez l'individu de la peur, de la détresse ou de l'horreur.  Ce trouble se manifeste par une réexpérience persistante de l'événement traumatique, des comportements d'évitement des stimuli associés au traumatisme, un émoussement de la réactivité générale et un état d'hyperactivité neurovégétative.
Troubles Hypochondriaque :
Le terme a été crée par Hippocrate pour désigner des sujets qui se croyaient atteint de maladies affectant les organes atteints dans les hypocondres. Ces derniers correspondent à droite au lobe droit du foie et à la vésicule biliaire; à gauche à l'estomac au lobe gauche du foie et à une partie du colon). L'hypocondrie est en effet un trouble "imaginaire" sous-tendu par des interprétations fausses de certains signes physiques, que le patient juge anormaux et révélateurs d'une maladie.
Comment se manifeste l'hypocondrie ?
Le trouble peut débuter suite à des évènements de vie qui sont vecteurs d'insécurité, comme un déménagement, un changement d'emploi ou encore la perte symbolique ou réelle d'un proche.

L'hypocondriaque est donc persuadé d'être atteint d'une maladie qu'il a lui-même inventé. Ses plaintes sont souvent des manifestations douloureuses ou des préoccupations exagérées concernant le fonctionnement d'un organe, souvent le tube digestif. Parfois, il s'agit de la peur de la maladie "d'actualité" , c'est à dire de celle dont les médias parlent le plus à un certain moment (le SIDA, le cancer du sein, l'infarctus).

L'hypocondriaque est perpétuellement en train de se scruter, d'écouter ses sensations corporelles et de les interpréter comme des signes d'une maladie. De telles inquiétudes vont entraîner l'hypocondriaque à consulter de nombreux médecins et à multiplier les examens complémentaires pour tenter de découvrir cette maladie qui fait tant souffrir le patient. Mais le corps médical n'arrive jamais à satisfaire le malade qui, de ce fait est, avec ses demandes inassouvies, en position constante de rivalité par rapport à la médecine et ses représentants.

Il ne faut pas confondre hypocondrie, simulation et psychosomatique…

Contrairement au simulateur, l'hypocondriaque ne fait pas semblant. Il est réellement persuadé d'être malade. De plus, cette conviction erronée n'est pas raisonnable par autrui.
L'hypocondrie n'est pas non plus du registre des maladies psychosomatiques pour lesquelles on peut objectiver des lésions organiques ou, en tous les cas, des perturbations du fonctionnement de certains organes. Dans l'hypocondrie, il n'y a pas d'atteinte physique. Toutefois, des plaintes hypocondriaques peuvent se greffer sur des maladies organiques authentifiées. Mais, dans ce cas précis, il y aura une différence entre les inquiétudes du patient et son réel état de santé.


Troubles Bipolaire ou maladie maniaco-dépressive :
Les personnes atteintes de trouble bipolaire connaissent des changements d'humeur extrêmes. Il est normal d'avoir "des hauts et des bas" mais, chez ces patients, "les hauts" sont très hauts (pôle maniaque) et "les bas" très bas (pôle dépressif). Ce trouble est également appelé maladie maniaco-dépressive.

La durée des épisodes maniaques ou dépressifs va de quelques semaines à plusieurs mois. Leur fréquence est également variable.

Lorsque le sujet n'est ni en phase maniaque, ni en phase dépressive, il fonctionne normalement et se sent généralement bien. Ces périodes "normales" peuvent durer plusieurs années.

Chaque malade a donc son propre "cycle" qui est composé d'une phase maniaque, d'une phase dépressive et d'une phase "normale". On parle de trouble bipolaire à cycle rapide lorsque les patients présentent au moins quatre cycles par an. Parfois, l'humeur peut même changer tous les jours, ce qui rend la vie de ces patients extrêmement difficile.

On estime à 1% le nombre de personnes atteintes par cette maladie. Les femmes sont autant touchées que les hommes. En moyenne, le trouble bipolaire apparaît vers l'âge de 30 ans.

Les recherches actuelles sont en faveur d'importants facteurs génétiques à l'origine de ce trouble. Cependant, différentes sources de stress extérieurs semblent capables de favoriser la survenue d'un épisode. Les saisons affecteraient aussi les troubles de l'humeur: la manie est plus fréquente en été et la dépression en hiver.
bouffee delirante aigue :
Il s'agit d'un épisode psychotique transitoire caractérisé par un délire à thèmes polymorphes, souvent accompagné de troubles hallucinatoires multiples, survenant brusquement chez un sujet jusque-là indemne de troubles psychiques et disparaissant spontanément au bout de deux à trois semaines et guérissant la plupart du temps sans laisser de séquelles.
Dans 50 % des cas, il n'y a jamais aucune récidive de bouffée délirante aiguë.
 La guérison se fait en quelques jours ou quelques semaines avec un mois d'hospitalisation.
Schizophrénie
La schizophrénie est une maladie qui découle d’une modification du fonctionnement du cerveau. Elle n’altère pas l’intelligence. Ce trouble, qui touche 1 % de la population, atteint surtout de jeunes adultes au début d’une vie prometteuse et se prolonge pendant plusieurs années. La schizophrénie se manifeste par des épisodes aigus de psychose, suivis de divers symptômes chroniques constituant un handicap.
Les hallucinations sont une distorsion des perceptions des sens. Le plus souvent, le schizophrène entend des voix qui le tourmentent, le font souffrir. Elles peuvent l’accuser, lui donner des ordres, le contrôler, le menacer…
Le délire consiste en une modification du raisonnement qui amène à une conviction fausse. En quelque sorte, le délire est une théorie qui explique le monde inquiétant et angoissant dans lequel le schizophrène est plongé. Par exemple, l’individu peut être convaincu qu’il est persécuté, en danger, qu’on veut le tuer, ou qu’il est responsable des malheurs dans le monde.
La perturbation de la logique de la pensée se manifeste par un langage incompréhensible, avec des associations d’idées décousues. On peut comprendre que le schizophrène, qui voit ainsi son monde chambardé, peut présenter un repli sur lui-même et un comportement désorganisé.
Psychose hallucinatoire chronique
Il s'agit d'un délire chronique se développant sur une personnalité de base dite "normale", sans passé psychiatrique. Cette psychose (accès au dossier "psychose/état limite/névrose") se caractérise par des hallucinations et un automatisme mental. Le début est toujours brusque avec par exemple transmissions de pensées, sensations corporelles parasites... etc.
Les hallucinations sont riches, constantes et chroniques, surtout auditives. On aura des voix moqueuses, extérieures, influençant le sujet. Les hallucinations corporelles sont d'ordre maléfique, dues à la télévision, aux radars... il y est question d'une malveillance toujours possible. Certaines hallucinations seront critiquées par le sujet, qui aura alors conscience de leur état anormal.

La Paraphrénie

Elle se caractérise par un délire imaginatif chronique ne s’accompagnant pas de trouble des fonctions mentales. Le délire peut se définir comme le fait de capter les perceptions provenant de l’extérieur anormalement, en désordre, en percevant les choses telles qu’elles ne sont pas en réalité. On dit alors que les facultés intellectuelles de l’individu atteint sont caractérisées par une perception erronée de la réalité. D’autre part, ce délire s’organise toujours autour du même thème (de la grandeur, de la persécution, de la mélancolie, du mysticisme, etc.…) Ce délire est qualifié d’imaginatif, c’est-à-dire créatif, non pas au sens constructif du terme mais plutôt malsain, voire nocif. L’imagination maladive du paraphrène est débordante et le plus souvent, il lui est impossible de différencier l'imaginaire du réel. En résumer, un sujet qui souffre de paraphrénie semble vivre dans deux mondes différents. D’un côté, le monde tel que nous le connaissons et de l’autre, celui du délire dans lequel il se situe. D’autre part, il ne cesse d’enrichir ce délire grâce à son imagination. On distingue 2 types de paraphrénies : la paraphrénie systématique où le malade se voit au centre de son délire, et la paraphrénie fantasmatique et confabulante, dans laquelle la réalité est vécue de façon purement imaginaire (à la manière des enfants, chez qui elle est très fréquente et normale). Cet égarement, mieux perçu par l’entourage médical que par le milieu familial, donne l’impression au malade paraphrène d’assister à un film ou de vivre dans un conte merveilleux. Cette maladie n’empêche pas d’avoir une vie normale et son traitement repose sur celui de ses accès délirants.



Délire paranoïaque
Maladie psychiatrique grave qui fait partie des psychoses, dans lesquelles la personne atteinte ne se rend pas compte de sa maladie.
Comme dans toutes les psychoses, le signe principal est l’apparition d’un délire, donc de la perte de contact avec la réalité. Ce délire est en général bien organisé autour d’un thème principal lié à la conviction d’être persécuté. Le malade interprète alors tous les éléments de la vie quotidienne à partir de cette conviction, et réorganise la réalité de façon délirante, souvent avec une grande exaltation et en croyant fermement à ses interprétations.

Borderline
Trouble de la personnalité qui s'exprime par des humeurs changeantes, par des relations humaines délicates, par un manque de confiance en soi-même et aussi par des comportements auto-agressifs.
Selon le DSM-IV, il faut au moins 5 des 9 critères présent pendant un laps de temps significatif :
1.    Efforts effrénés pour éviter un abandon réel ou imaginé.
2.    Mode de relations interpersonnelles instables et intenses caractérisées par l'alternance entre les positions extrêmes d'idéalisation excessive et de dévalorisation.
3.    Perturbation de l'identité : instabilité marquée et persistante de l'image ou de la notion de soi.
4.    Impulsivité dans au moins deux domaines potentiellement dommageables pour le sujet (par ex., dépenses excessives, sexualité, toxicomanie, conduite automobile dangereuse, crises de boulimie)
5.    Répétition de comportements, de gestes ou de menaces suicidaires, ou d'automutilations.
6.    Instabilité affective due à une réactivité marquée de l'humeur (par ex., dysphorie épisodique intense, irritabilité ou anxiété durant habituellement quelques heures et rarement plus de quelques jours)
7.    Sentiments chroniques de vide.
8.    Colères intenses et inappropriées ou difficulté à contrôler sa colère (par ex., fréquentes manifestations de mauvaise humeur, colère constante ou bagarres répétées)
9.    Survenue transitoire dans des situations de stress d'une idéation persécutoire ou de symptômes dissociatifs sévères.





Psychopates
La psychopathie est un trouble du comportement caractérisé par le déni de l'individualité d'autrui et un comportement généralement impulsif et antisocial pouvant aller jusqu'au crime.
Le psychopathe est celui qui est atteint de psychopathie.
En psychologie, ce type de personnalité se caractérise par des conduites anti-sociales fondées sur des impulsions sans éprouver de culpabilité.
Ce sont en général des actes de délinquance, des mensonges ou le mépris du danger. La vie sociale est instable avec de nombreux changements professionnels, des absences ou des fugues[réf. nécessaire]. Les règles de la vie sociale et les valeurs sont enfreintes. Ces personnes sont enclines à infliger des mauvais traitements à leurs familles. Pour eux, manifester des émotions est un signe de faiblesse et de la déchéance de leur influence sur autrui.
Environ 3 % des hommes et 1 % des femmes sont touchés par le comportement antisocial1. En général, un psychopathe est un sujet qui a sa propre vision du bien et du mal, qui n'est pas celle acceptée socialement, pouvant donner lieu à une multitude de manifestations singulières asociales, antisociales délictueuses ou criminelles à divers degrés.

Anorexie boulimie :
Du point de vue strictement médical l'anorexie est un symptôme qui correspond à une perte de l'appétit. Ce symptôme peut s'observer dans de très nombreuses maladies organiques et psychiatriques. Quelle qu'en soit la cause, il peut conduire à la malnutrition et à ses complications. Dans les faits, le terme est abusivement utilisé pour désigner l'anorexie mentale qui est un trouble psychopathologique complexe et spécifique, au cours duquel il n'y a pas de perte de l'appétit mais au contraire une lutte active contre la faim.
L'anorexie accompagne les altérations de l'état général. On peut observer une anorexie dans un grand nombre de maladies, comme par exemple les cancers.
La boulimie est un des Troubles des conduites alimentaires, qui se caractérise par un rapport pathologique à la nourriture se manifestant par des ingestions excessives d'aliments, de façon répétitive et durable. Afin de compenser l'excès de calories ingérées, ou afin de se soulager de sentiments tels que colère, dégoût, pression scolaire, etc... la personne boulimique a recours à un ou plusieurs des actes suivants:
•    Provocation du vomissement
•    Utilisation inappropriée de laxatifs et/ou de diurétiques
•    Exercice physique excessif
•    Imposition de restrictions alimentaires de type anorexiques afin de "rééquilibrer la balance


Conduite toxicomaniaques
se traduit par un usage répété et excessif d'une ou plusieurs subtances toxiques (analgésiques et/ou psychotropes) sans justification thérapeutique. Cet usage s'accompagne d'un désir incontrôlable de continuer à consommer le produit, accompagné d'accoutumance et de dépendance.2
Selon l'OMS, la définition stricte de la toxicomanie correspond à quatre éléments :
•    Une envie irrépressible de consommer le produit (Voir l'article détaillé addiction);
•    une tendance à augmenter les doses (Voir l'article détaillé tolérance);
•    une dépendance psychologique et parfois physique ;
•    des conséquences néfastes sur la vie quotidienne (émotives, sociales, économiques).

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